Infernal Affairs 3

Publié le par Laurent

INFERNAL3.jpgRéalisateur : Andrew Lau, Alan Mak
Cast : Andy Lau, Tony Leung, Anthony Wong, Eric Tsang, Leon Laï, Kelly Chen, Doaming Chen, Chapman To, Edison Chen, Carina Lau, Sammi Cheng
Durée : 110 min
Origine : Hong Kong
Année : 2003

Genre : Polar Infernal : fin

 

Quel bordel ! Après une second épisode excellent racontant le passé de nos truands, flics et infiltrés, voici un troisième épisode qui joue le coup du passé/ présent, le tout deux en un ! Physiquement, on suit donc Yan (toujours Tony Leung : photo 1) quelques jours avant sa destiné du premier épisode et en parallèle, Ming (Andy Lau : photo 2) continuant son parcours juste après les événements du premier épisode. D’autres personnages invisibles précédemment viennent rejoindre la troupe déjà bien connue du premier épisode, à savoir Leon Lai jouant Yeung, un flic mystérieux et intriguant (photo 3). 1-copie-5.JPG2-copie-6.JPGCet épisode se pose donc en dernier volume d’une trilogie tout de même emblématique de l’après rétrocession. Après deux épisodes tout simplement exceptionnels et complémentaires, que pouvais nous donner ce troisième épisode en fin de compte ? Bah des explications, histoires de mieux comprendre certains pourquoi restés en suspend sur les épisodes derniers. D’ailleurs, ce troisième épisode fait beaucoup plus écho au premier épisode qu’au second (a part une apparition de Carina Lau, les réal ont entendu ma prière). On suit ainsi Yan dans le passé, un peu plus souriant et confiant qu’avant (normal me direz vous), et vous comprendrez ainsi pourquoi Yan va chez le psy. D’ailleurs les débuts de Yan à l’hypnose sont tout simplement irrésistible, avec une Kelly Chen encore insupportable (bon, moins que dans le deuxième volet : photo 4) et un Yan évitant à tout pris de se faire hypnotiser par tous les moyens possibles, rajoutant un soupçon d’humour absent des œuvres précédentes. Mais ce troisième épisode est aussi l’occasion de découvrir quelques personnages en plus, comme Yeung, joué par un merveilleux Leon Lai (Seven sword), dont l’aura étrange ne cessera de vous faire tourner la tête. Est il truand, est il flic, fait il le bien ou le mal, telle est la question. En nouveau venu, il y aussi Shen (Diy Chan ; vu dans Hero : photo 5) qui tient un rôle non négligeable dans cette histoire sans oublier Eric Tsang, Anthony Wong et Chapman To (La voie de Jiang Hu : photo 6 à droite), le bras droit débile mais juste de Yan, toujours présents dans l’affaire. 
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Tous ces personnages vont encore ce retrouver au centre de complot et autre complication entre flic et truand. Et de ce fait, plein de chose vont encore s’épaissir à nos yeux, comme le pourquoi du désespoir de Yan dans le premier épisode et la peur qui s’en récent avec le chef mafieux, ou encore ce fameux bandage au bras inexpliqué du premier épisode. Quelques explications certes pas indispensables mais sympathiques. Ming, lui, se projette juste après les événements du premier épisode, en plein recherche de lui-même, mais aussi en pleine réflexion sur son ennemi Yan. En effet, ce dernier devient pour Ming une passion dévastatrice qui le mènera vers un enfer sans retour, une sorte d’introspection très lourde de sens sur l’existence même de Ming! D’ailleurs, il existe une sorte de dualité entre les deux très bien retranscrits à l’écran, renvoyant directement au premier épisode. Ming est bien entrain de vivre le même enfer dans ce troisième épisode que Yan l’a vécue dans le premier. La mise en scène va bien dans ce sens là, reproduisant (par facilité ?) certaine séquence forte du premier épisode (photo 7). Mais la présence de cette dualité existant entre ces deux destins est la plus forte lors de la séance chez le Psy au Ming se livre lors de l’hypnose. Excellent. L’enfer est bien réel, et la mort est parfois bien synonyme de délivrance. 5-copie-5.JPG6-copie-4.JPG7-copie-5.JPGCe troisième épisode se présente donc comme une belle fin à la saga, mais Infernal Affairs 3 se présente aussi comme le volume le plus faible, à cause de son manque de rythme parfois apparent, ou cette tension bien peu présente par  rapport au autres épisodes qui nuit parfois au film. S’ensuivent des enjeux importants devant l’écran, mais peu d’implications personnelles.  Peut être y a-t-il une petite lassitude en fin de compte et que cette épisode est dispensable aux yeux des deux autres épisodes, malgré tous les efforts de nos acteurs et de ses réalisateur qui nous pondent une mise en scène excellente (les transitions passé / présent sont bien trouvées) avec une photographie toujours aussi urbaine (et un soupçon de chaleur dans la salle de psy).

Puis la fin, tirant en longueur pour la bonne cause pourtant, ne laissera personne indifférent ; et fait en fin de compte de ce Infernal Affairs 3 un film convenable, à défaut de passionner.

 

Note : 6.5/10

Publié dans Gun and violence

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J
Mince, un troisième opus ?!Déjà que j'ai pas vu le second, je vais en avoir des choses à regarder lolCeci dit, d'après ce que tu en dis, il n'a pas l'air génial comparé aux autres (mais bon, quand il s'agit de trilogie, c'est rarement aussi bon que le premier)
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